vendredi, août 30, 2013

Votre fils a 20 ans, Madame Thauvin

L'affaire Thauvi, vous en avez marre, et bien je vous la ressers buen fraîche avec une chanson inspirée de "Votre fille a 20 ans" de Moustaki.

Votre fils a 20 ans – Pour Madame Thauvin

Votre fils a 20 ans, et déjà tant de vice
Madame, hier encore il était si naïf
Et son premier défi est votre future chute
Madame, pour sa première turlute. 


Chacune de ses foulées pour vous ont compté double
Vous ne connaissiez aucun de tous ses troubles
Vous avez oublié jusqu’à son premier caprice
Madame, vous déjà négatrice. 


On le trouvait doué et voici qu’en champion
Pour un salaire presque aussi haut que sa crête
Ce garçon perdit tout son sens et sa raison
Madame, pourquoi cette opérette ? 


Ils se font un terrain d’un coin de mauvaise herbe
Nouant leur éclosion en un avenir superbe
La couronne de chiendent remplaçant le laurier
Madame, avant d’être sevré. 


Chaque jour qui lui semble plus près de la gloire
Pendant que vous nous agitez le blanc mouchoir
De bêtise et d’insolence il se rend coupable
Madame, comme un chiot pitoyable.


 Mais coupables jamais n’ont eu tant d’indécence
Aussi peu de regrets et tant d’ingratitude
A demander respect, soutien et jouissance
Madame, effrayante habitude. 


Jusqu’au jour où les clubs vous tourneront le dos
A la première équipe vous repenserez
Lui avec la Méduse, sera sur le radeau
Madame, et vous le renierez.




Sur Twitter @TheSpoonerWay
 
A retrouver aussi sur horsjeu.net :  http://horsjeu.net/a-la-une/votre-fils-a-20-ans-madame-thauvin

mardi, août 13, 2013

Editocrates : "Les réseaux sociaux et la première des libertés, celle de ne pas en être."


Avis aux personnes publiques.


Chères personnes publiques des réseaux sociaux, en premier lieu desquels, les intervenant sportifs et tout esprit éclairé au tube cathodique. J’exclus ceux qui ne se vautrent pas dans les comportements putassiers d’un groupe qui ne sait faire de bruit qu’en se noyant dans la consanguinité, la facilité, la complaisance et l’indigence d’arguments et d’idées tièdes, réchauffés et vomis après plusieurs digestions. Pas de nom, je respecte leur intégrité physique, n’en ayant pas de mentale, je ne souhaite ni en faire des victimes et encore moins de la publicité.

Si vous êtes blessés par la contradiction, s’il vous est pénible de répondre, s’il vous est inconcevable d’expliquer vos propos sans raison, posez-vous la question : « Suis-je la bonne personne au bon endroit au bon moment ? »

Car il est de bon ton pour certaines stars auto-proclamées des égouts télévisuels de rejeter/bloquer tout sujet coupable de lèse-majesté, c’est-à-dire de critique ouverte dans un monde d’échanges ouverts, terrible paradoxe paradoxal. Elles s’en étonnent et s’en offusquent comme d’un tremblement de terre en Haïti. Attention, qu’elles s’en tiennent pour averties, la versatilité de la plèbe est par définition imprévisible.

Tout le monde se fout de la démocratie ou du débat public dans les internets, je n’avancerai donc pas des valeurs que vous n’êtes pas capables de comprendre. Les réseaux sociaux ne sont pas seulement une vitrine de communication, ils servent à interagir, s’interpeller, échanger et se déchirer, oui c’est un lieu commun. Qui ne souhaite pas entrer dans le jeu peut se contenter de son site et ne pas venir polluer les ondes. C’est une évidence crasse qui échappe pourtant à l’entendement de certains plumitifs/interventionnistes/Mme Soleil/M. Je sais tout/casse-burnes en puissance.

Bloquer des gens, c’est une mesure exceptionnelle que beaucoup prennent comme un passe droit pour échapper aux débats et aux confrontations d’idées, arguments et événements. Ils préfèrent les compliments, les flatteries, les caresses des anonymes et seulement quelques chatouilles de leurs siamois. Impossible de leur faire entendre qu’un avis, c’est à peine une idée et non une vérité. Je les renverrais bien à leurs études et au principe de scientificité de Karl Popper de l’école de Vienne, mais comment pourrais-je le faire, puisqu’un certain nombre a décidé de se passer de cette lumière, celle à l’extérieur des plateaux, la lumière naturelle donc. 


Préceptes de Filipo Psychopipologie 

Cette attitude reflète l’étroitesse de votre pensée aussi bien que la vulgarité de votre comportement. L’un entretien l’autre pendant qu’un confrère vous masse les pieds, car oui vous avez droit de parole ailleurs, et alors ?? Vous savez ce que vous devriez faire, allez jusqu’au bout et montrez votre intransigeance sans compromis : lorsque vous passez à l’antenne, interdisez à ceux que vous avez bloqués sur les réseaux de vous regarder ou de vous écouter. Là, vous seriez cohérents et mettriez en avant le peu de courage qu’il vous manque pour ne pas reconnaître votre rôle de pantin. Car vous ne décidez de rien et c’est l’antenne qui vous agite plutôt que l’inverse. Alors oui, votre compte sur ces réseaux sert à peine à vous faire de la publicité car des gens sont là pour vous dire qui vous êtes vraiment, rien d’autre qu’un lambda, l’arrogance en plus, l’impertinence vous ayant abandonnés depuis longtemps.

Si votre seul espace personnel, qui s’appuie donc sur une visibilité publique dont  vous n’êtes pas le média, est gangréné par des sauvageons qui eux, ne critiquent que votre personne publique, celle des médias, sur un compte personnel sans avoir à critiquer votre personne privée (« nothing personal »), comment gérer tout cela et rester dans un processus de consonance cognitive ou alors finir avec une double personnalité ?? Vous voyez, je comprendrais presque votre méchanceté si vous étiez capables de montrer votre tristesse.

Redevenez humain, chers censeurs et autres petits caporaux de basses-cours, épargnez-nous vos jérémiades et votre éthique autocentrée, commencez par apprendre à la fermer. Vous écouterez ensuite ou vous partirez.